La moitié des Belges n’achèteraient plus une maison ayant un mauvais score PEB

La moitié des Belges n’achèteraient plus une maison ayant un mauvais score PEB

La crise énergétique et les réglementations plus strictes en Flandre, à partir du début de cette année, pourraient dès lors entraîner des différences de prix croissantes en fonction du score énergétique des habitations. L’énergie change également la donne sur le marché de l’immobilier. Une enquête réalisée par ING Real Estate demontre que la valeur PEB est de plus en plus décisive lors de l’achat d’un logement. Selon l’enquête, 49% de la population n’achèterait plus jamais une propriété dont la valeur PEB est mauvaise[1]. Cette importance croissante accordée au score énergétique se traduira cette année par une augmentation des différences de prix entre les maisons en fonction de leur efficacité énergétique.

Avec la hausse des prix de l’énergie l’année dernière, une maison économe en énergie garantit naturellement des factures d’énergie beaucoup moins élevées. Bien que les prix du gaz aient fortement baissé ces dernières semaines, passant même sous les niveaux d’avant la guerre en Ukraine, l’énergie reste beaucoup plus chère qu’avant la crise énergétique. Le marché du gaz restera tendu cette année encore. Aux niveaux actuels, les importations de gaz russe chuteront d’environ 60% en glissement annuel par rapport à 2022. Les importations supplémentaires de GNL ne pourront pas compenser cette perte. En raison de la crise Covid, la demande de GNL en provenance de Chine est moins importante pour l’instant, mais la situation pourrait changer rapidement si l’économie chinoise se redresse dans le courant de l’année. Malheureusement, la situation est actuellement encore incertaine… L’énergie restera donc chère, rendant les modes de vie économes en énergie plus attrayants et l’achat d’un logement neuf économe en énergie d’autant plus attractif.

En outre, les réglementations seront de plus en plus strictes. Pour réaliser nos ambitions en matière de climat, il est essentiel de rendre le parc immobilier belge plus durable. A partir du premier janvier, toute personne qui achètera une maison portant le label énergétique E ou F en Flandre sera tenue de la rénover énergétiquement dans les cinq ans suivant l’achat pour atteindre un score PEB minimal de D. La barre sera également placée toujours plus haut, jusqu’au label C en 2028, au label B en 2035 et au label A en 2040. Le coût des rénovations énergétiques a fortement augmenté l’année dernière en raison de la hausse de prix des matériaux de construction et des coûts de la main-d’œuvre. Cela exerce une pression supplémentaire sur les prix des logements énergivores. Néanmoins, une étude de la Banque Nationale montre que, même avant la guerre en Ukraine, il existait une différence de prix significative entre les maisons en fonction de leur score énergétique. Alors que la crise énergétique actuelle entraînera sans aucun doute des différences de prix croissantes en fonction de l’efficacité énergétique, une grande partie des réglementations plus strictes ont probablement déjà été prises en compte dans les prix actuels de l’immobilier.

Tradeco Green City n’offre que des logements bioclimatiques et faibles en consommation. Tous nos immeubles ont une certification QZen, PEB A++, PEB A+ ou PEB A. Découvrez tous nos projets sur notre site web www.tradecogreencity.be.

[1] Source : ING Research